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GRAVES DANGERS POUR LES ENFANTS DE VOTRE COUPLE

 

VOS ENFANTS SONT EN GRAVE DANGER CAR EXPOSES AUX VIOLENCES CONJUGALES : CEST AUSSI GRAVE QUE S"ILS ETAIENT DIRECTEMENT MALTRAITES :

LIRE TOUT CET ARTICLE TRES IMPORTANT :

Les enfants exposes aux violences conjugales présentent fréquemment des troubles de l'adaptation : phobies scolaires, angoisse de séparation, hyperactivité, irritabilité, difficultés d'apprentissage, et des troubles de la concentration.

https://solidaritefemmes-la.fr/home-besoin-daide/les-effets-sur-les-enfants-exposes-aux-violences-conjugales/

Les effets sur les enfants exposés aux violences conjugales

Les enfants qui entendent ou assistent à des scènes de violences entre leurs parents (ou dans lesquelles au moins un de leur parent est concerné) sont toujours des victimes.
Victimes directes lorsqu’ils sont eux-mêmes frappés, insultés, harcelés, humiliés, menacés ; victimes indirectes lorsqu’ils sont exposés.

Ces violences peuvent se prolonger au-delà de la séparation des parents. Les enfants peuvent être instrumentalisés pour maintenir l’état d’emprise sur l’autre parent.

Ainsi, l’impact des violences conjugales sur les enfants est particulièrement grave et fréquent.

« Les décisions de justice ne tiennent compte que trop peu souvent des violences conjugales dans l’organisation de la vie des enfants après la séparation du couple et partent du postulat que « La vie de couple est finie mais les parents doivent continuer à être parents ensemble ». Karen Sadlier emploie l ‘expression de « parentalité parallèle » qui met en évidence l’enjeu de veiller à ce que l’organisation de la vie de l’enfant ne soit utilisée comme un nouvel espace d’emprise et de violence. ».

Edouard Durand – ouvrage Violences conjugales et parentalité, Protéger la mère c’est protéger l’enfant » – L’Harmattan 2013.

Tous ces signes doivent alerter les professionnel-les intervenant auprès des enfants, car il n’y a pas de fatalité.

Un enfant qui peut exprimer ses difficultés, ses peurs et trouver une aide appropriée pourra prendre de la distance par rapport à la situation de ses parents et ainsi enrayer l’éventuel risque de devenir lui-même auteur ou victime de violences.

En conséquence, tous les acteurs intervenant dans le cadre des violences conjugales et de la protection de l’enfance s’accordent à dire que les enfants exposés aux violences conjugales doivent bénéficier de services adaptés pour mieux comprendre ce qu’ils vivent et y mettre la distance nécessaire à leur protection et à leur construction psychique.

De même les victimes peuvent être aidées dans leur rôle de parents.

« Protéger le père s'il est victime, c’est protéger l’enfant »

Il faut leur permettre de jouer leur rôle et leurs responsabilités, et désigner clairement les responsabilités dans la violence afin qu’elles puissent accompagner leurs enfants de manière adaptée tout en se protégeant le cas échéant.

« La reconnaissance indispensable que l’enfant est lui aussi victime des violences conjugales ne doit pas détourner l’attention portée au parent victime, au risque d’une nouvelle diversion dans la compréhension de la problématique des violences conjugales.

Cette diversion conduirait à passer du questionnement sur le passage à l’acte de l’auteur des violences conjugales à un questionnement sur le couple dont le fonctionnement mettrait l’enfant en danger ».

Edouard Durand – ouvrage Violences conjugales et parentalité, Protéger la mère c’est protéger l’enfant » – L’Harmattan 2013.

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CONSEQUENCES PSYCHOLOGIQUES GRAVES SUR LES BEBES, ENFANTS ET ADOLESCENTS :

Dans l’anamnèse des enfants agités et/ou agressifs, nous retrouvons le vécu d’expériences de violence à une période de vie où ils ne se sentaient pas différenciés. Ainsi, un bébé dont la mère est frappée quand elle le porte dans les bras se vit comme étant lui-même agressé sans pour autant l’élaborer [10]. Intériorisant ce pattern transactionnel, il peut s’identifier à l’agresseur reproduisant par ailleurs le comportement appris entre autres pour ne pas sombrer dans un vécu de passivité angoissante. Il est classique de rencontrer des cas de figure d’enfants de moins de trois ans frappant les autres, pour lesquels on découvre des antécédents de violence conjugale. On apprend que leur père giflait la mère alors qu’ils étaient âgés de moins de six mois. Depuis trente ans, des publications portent sur les impacts des violences conjugales et sur les liens entre celles-ci et l’apparition de divers symptômes chez l’enfant. La pratique clinique donne parfois l’occasion au droit d’adapter ses principes et règles. Dans le domaine qui nous occupe, nous en constatons une traduction dans les textes juridiques. À titre d’illustration, l’article 458bis du code pénal belge, modifié en 2013, précise que tout praticien peut interpeller les autorités judiciaires quand il a connaissance d’une infraction commise sur une personne vulnérable. Celle-ci peut être une femme enceinte, une personne porteuse d’un handicap quel qu’il soit, un mineur d’âge ou encore la victime de violences conjugales. Ceci étant, certains professionnels, entre autres dans le monde judiciaire, résistent aux liens de corrélation et continuent à penser qu’un mari violent peut être un excellent père. Pourtant, un homme qui frappe son épouse devant son enfant fait preuve d’une absence de préoccupation parentale en soumettant ce dernier à un acte par essence traumatogène. Ainsi, par exemple, les magistrats autorisant un parent violent à aller chercher l’enfant directement chez l’ex-partenaire contribuent à susciter de nouveaux passages à l’acte agressifs et à exposer l’enfant.

Manifestations symptomatiques et répercussions cliniques sur l’enfant

Au-delà de la sphère affective, le corps de l’enfant connaît des bouleversements internes suite à la violence conjugale. Tout traumatisme intervenant déjà durant la vie intra-utérine génère un bouleversement sur le soma et doit être considéré non pas tant par ses causes que par ses effets [11]. Le stress toxique précoce entraîne des conséquences objectivables (diminution de la taille du cerveau) et d’autres observables (hyperactivité de l’individu à tout stimulus stressant). Les risques de voir se développer ultérieurement divers syndromes métaboliques et maladies cardiovasculaires sont élevés. L’impact du stress chronique touche de nombreux champs ; les zones cérébrales (système limbique) concernées se traduisent par des perturbations dans les apprentissages, les émotions et les mécanismes d’attachement. L’enfant soumis au stress chronique manifeste des difficultés pour réguler ses affects, nouer des liens réciproques, éprouver de l’empathie [12]. On remarque également une fragilité dans la tolérance à la frustration et dans la contenance de l’agressivité [13].

Ainsi, l’enfant exposé à la violence conjugale n’est pas que témoin ; il est aussi victime. Les conséquences cliniques variées et multiples peuvent être présentes même lorsque le contexte violent a cessé, perdurant pendant des mois voire des années [14]. Elles s’expriment tant directement chez l’enfant dont on peut observer la transformation à travers divers symptômes qu’indirectement par le biais de modifications dans ses liens avec chacun de ses parents. Les retentissements varient en fonction de l’âge de l’enfant, de son développement, de ses relations à l’autre et au monde ainsi que de son tempérament et de sa personnalité de base. La gravité des actes et la durée d’exposition à la violence conjugale sont deux éléments qui semblent avoir le plus d’influence sur l’importance des conséquences sur l’enfant [15]. On distingue également les répercussions à court terme qui sont


Signes cliniques fréquents selon les groupes d’âge.

Les répercussions à court terme sont rapidement présentes après les épisodes de violence. Ces réactions visibles et immédiates au stress que vit l’enfant s’expriment de diverses manières telles : pleurs, cris, anxiété, tristesse, cauchemars, trouble de l’appétit, irritabilité, difficultés à l’école… Elles sont susceptibles de se dissiper avec le temps, dès que l’enfant se retrouve en sécurité dans un milieu stable et bienveillant. Chez l’enfant plus âgé et chez l’adolescent, on observe un ensemble symptomatique apparenté à une névrose post-traumatique, marquée par une reviviscence répétitive de scènes transgressives pouvant être aménagées par un vécu dissociatif. Tentant d’annuler le caractère extérieur de la réalité, celui-ci se traduit cliniquement par de l’inattention, un gel des attitudes et des affects, de la rêverie diurne, conduisant parfois aux fugues ou à des épisodes catatoniques. Si le tableau se chronicise, comme les parents sont de plus en plus indisponibles face aux besoins de l’enfant, on relève une carence affective avec incapacité relationnelle envers les personnes et le monde. L’enfant est envahi par la notion de perte et mobilise une grande partie de son énergie psychique pour y faire face.

Parfois, on observe une belle réussite scolaire, par surinvestissement du seul lieu préservé de toute violence. Dans la suite et en termes de diagnostics différentiels, il n’est guère toujours aisé d’identifier un autre risque, celui d’une organisation en faux self de la personnalité de l’enfant. Ici on constate une pseudo-adaptation de surface ; l’enfant paraît conforme, lisse, respectueux, sans agressivité exprimée. Il ne se plaint pas et semble s’accommoder de la situation. Ce tableau recouvre celui de l’« hyper-maturité » (ou « sur-maturité ») par suradaptation de l’enfant [16]. Ce processus d’accommodation rencontré chez les enfants qui évoluent dans des familles à transaction violente traduit une atteinte de l’identité. En première analyse, le jeune individu n’est guère inquiétant dans ce qu’il montre ; il donne l’impression de se développer sans heurt en classe, parmi ses pairs, lors d’activités parascolaires… Faisant apparemment fi de l’angoisse, l’enfant mobilise son énergie psychique à se préserver en privilégiant un fonctionnement opératoire. Deux conséquences à long terme sont à redouter. La première consiste en la perte de la fiabilité de la relation à autrui et au monde des adultes, jugé comme peu sécurisant, non fiable et traumatique. La seconde est l’installation progressive d’un tableau de violence en raison des souvenirs toujours présents et utilisés à titre défensif (enfant tyran, agressif, bagarreur, avec violence extrême, actes de cruauté…). Parfois l’agressivité est refoulée et la haine est silencieuse vis-à-vis des objets parentaux.

L’enfant présente une facilité à s’auto-dévaloriser, à entretenir une culpabilité. Face aux bouleversements familiaux, aux violences agies, et souvent aux incohérences inhérentes à celles-ci, le jeune menace de se retourner sur lui-même, soit en se repliant, en se coupant du monde, soit en agressant sa propre pulsion de vie [17]. D’autres mécanismes psychiques sous-tendent les expressions cliniques, comme le déni et le clivage permettant à l’enfant de maintenir vaille que vaille un lien avec l’image du bon parent et en corollaire une part de narcissisme préservé. Par le clivage, il occulte le versant agressif du parent en conservant, un peu comme « une planche de salut », les quelques moments d’accalmie qu’il vit de loin en loin. La menace de privilégier ce mode de fonctionnement, de l’adopter d’une manière générale est réelle quand, en dehors du cadre familial, l’enfant rétorque à ceux qui s’inquiètent pour lui : « Oui, tout va bien, je m’occupe à la maison, il n’y a rien de spécial ». Ne pouvant accéder à l’éventuel noyau dépressif qui prend place au fond de lui, il manifestera tôt ou tard les marques de l’angoisse sous forme, par exemple, de somatisations (asthme, eczéma…) [18].

Chez l’adolescent, il est fréquent d’observer des conduites addictives, des réminiscences intrusives, des accès de violences incompréhensibles contre autrui à la suite d’éléments déclenchants minimes, des emprises perverses sur des plus faibles. Ces zones de souffrance plus ou moins indicibles chez le jeune ne sont pas sans retentissements sur l’organisation de sa vie future [19].

Dans les situations spécifiques de violence conjugale, l’enfant attaché à ses deux parents, étant dans l’impossibilité de gérer sereinement les dynamiques relationnelles, peut entrer dans un conflit de loyauté [20]. On le définit comme un conflit intrapsychique issu de l’impossibilité de choisir entre deux solutions, choix qui engage le niveau des affects envers des personnes très investies. Quand un parent frappe, agresse verbalement ou dénigre systématiquement l’autre, il met son enfant dans une position relationnelle impossible. Le fait que ce dernier aime ses deux parents l’amène à vouloir soutenir les deux. Mais, s’il agit de la sorte, il arrête de soutenir le plus fort, se donnant l’impression qu’il est en train de le trahir et qu’il pourrait de ce fait perdre son amour et en conséquence être rejeté par lui. Et s’il prend parti pour le plus fort, il ne peut que se sentir mal puisque ce choix lui donne l’impression qu’il trahit le plus faible et que celui-ci pourrait à son tour le rejeter [21]. Un enfant pris dans un conflit entre ces loyautés parentales réagit de deux manières :

– Soit il essaie de rester neutre. Dès lors, il devra jouer un jeu de dupe et cacher le plus possible d’informations. C’est le cas, par exemple, des enfants qui couvrent leur mère qui est sortie pendant l’absence du père, malgré l’interdiction de celui-ci. Parfois, même s’il essaie de rester neutre, il peut prendre parti pour l’un ou l’autre de ses parents selon les circonstances. Cette réaction, la plus habituelle lors des conflits de loyauté, exige de l’enfant une attention soutenue et rend son quotidien inconfortable.

– Soit il prend massivement parti pour l’un de ses parents. Si la tension intrapsychique devient trop forte, l’enfant peut vouloir résoudre son conflit interne en préférant choisir son camp, c’est-à-dire l’un ou l’autre parent et s’y tenir quoi qu’il arrive. Cette autre réaction face au conflit est plus rare, mais se retrouve d’autant plus que le conflit entre les parents est long et sévère, qu’un des parents manipule fortement l’enfant, que les agissements d’un des parents face à l’autre lui paraissent beaucoup trop injustes et/ou qu’il s’est senti fortement trahi par un des parents. Cette réaction est plus confortable sur le plan psychique pour l’enfant qui se retrouve uniquement dans un camp, le monde divisé en deux, les bons et les mauvais. Il est alors plongé dans un monde manichéen qui ne tolère aucune contradiction. Même si l’enfant est plus à l’aise dans cette position, celle-ci se révèle beaucoup plus critique pour son devenir puisque cela revient à se sacrifier une main pour donner une confiance aveugle à l’autre [22].

Dans ces situations de nœuds relationnels, nous pouvons nous attendre à un vécu émotionnel complexe. L’enfant soumis à la violence conjugale, et donc au conflit de loyauté, éprouvera bien des difficultés à s’y retrouver dans toutes ces émotions parfois contradictoires ; peur, colère, haine, amour, tristesse, désespoir et culpabilité… Elles sont souvent toutes présentes à la fois, même si certaines sont ressenties plus que d’autres. Elles peuvent être très envahissantes pour l’enfant et avoir cependant peu de manifestations extérieures. En effet, l’enfant, par souci de protection, peut camoufler son désarroi émotionnel et faire comme si de rien n’était. Ou, au contraire, elles peuvent être « surjouées, surexposées » pour occuper toute la scène familiale dans l’espoir entre autres de laisser moins de place à la violence familiale. Un enfant qui a massivement pris part pour un de ses parents est menacé de ne mettre en avant que quelques émotions sélectionnées, déniant les autres : haine pour l’un et amour sans limites.

Pour aller plus loin :

https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2019-4-page-261.htm


CONSEQUENCES PHYSIQUES DUES AU STRESS :

Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des enfants concernés.

Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc

https://www.lamutuellegenerale.fr/blog/ma-sante/quand-le-stress-devient-dangereux

Il y a le stress positif qui permet d’être en éveil et d’être capable de s’adapter et de réagir face à une situation difficile, observe Marie-Hélène Amabile, médecin généraliste. Le stress devient  négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l’anxiété, des troubles du sommeil, l’asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.

Mais le stress aigu peut aussi devenir chronique, par exemple le stress post-traumatique lié à une agression peut devenir chronique.  Les conséquences de cet état sur la santé peuvent être nombreuses.

En effet, il est un facteur de risque pour plusieurs pathologies. “L’anxiété et les troubles du sommeil vont agir négativement sur le système immunitaire, développe Marie-Hélène. 

Cela peut favoriser le développement de certaines pathologies comme l’hyperthyroïdie, la dépression, des troubles gynécologiques, des problèmes cutanés, des pathologies auto-immunes ou encore, dans des cas extrêmes, les stress répétés peuvent entraîner un stress oxydatif et favoriser l’apparition de certains cancers.

IL FAUT REAGIR :

APPELER NOUS AU 06 81 92 14 58
Pascal Combe
Psychopraticien
Stop hommes battus
pascal2_2007@live.fr

 

 



18/11/2023
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