STOP hommes battus 06 81 92 14 58

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VIOLENCE CONJUGALE DES FEMMES SELON WIKIPEDIA

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine

 

Violences conjugalesModifier

Dans une étude de 1980 de cet auteur (Behind Closed Doors - Violence in The American Family), comprenant une enquête de victimisation, Strauss, Gelles et Steinmetz affirment que les femmes commettent la moitié des violences physiques domestiques[4].

Si le taux d'agression est équivalent, concluent-ils, les hommes causent plus de dommages directs aux femmes, mais les femmes qui utilisent des armes peuvent provoquer des blessures plus graves. Suzanne Steinmetz écrit[4] : « Le crime le plus sous-estimé n'est pas la femme battue, mais le mari battu. ». Une recherche de John Archer publiée en 2000 dans le Psychological Bulletin, Vol 126(5), tendrait à indiquer que dans les relations conjugales, la femme serait légèrement plus agressive que l'homme dans le conflit même si, en conséquence, c'est elle qui subit le plus de blessures physiques[5],[6].

Concernant les couples homosexuels, les résultats de l'ESG 2004 conduite par Statistiques Canada révèlent que « 15 % des gais et lesbiennes et 28 % des bisexuels, ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale au cours de l’année 2004 par rapport à 7 % des hétérosexuels »[7]. Les résultats de l'ESG 2009 confirment cette tendance et montrent que les personnes canadiennes s'identifiant comme gays ou lesbiennes avaient deux fois plus de chances de déclarer avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire amoureux que les personnes s'identifiant comme hétérosexuelles[8]. Des données américaines[9],[10],[11] montrent également que les personnes s'identifiant comme gays, lesbiennes ou bisexuelles avaient plus de risques que les hétérosexuels de se dire victimes de violence sexuelle domestique au cours de leur vie.

CanadaModifier

Plusieurs enquêtes de victimation vont dans le sens de l'équivalence quantitative des violences conjugales. Pour le Canada, c'est le cas de l’ESG, menée en 1999[12] et en 2004[13].

FranceModifier

En France, un certain nombre de violences graves perpétrées contre les pères par les mères dans les couples en situation de divorce ne sont pas comptabilisées comme « violences conjugales » physiques. Il s'agit notamment, selon les associations pour les droits des pères, des fausses accusations de violences physiques ou sexuelles à l'encontre des enfants, du délit de non-représentation des enfants très peu sanctionné en France lorsqu'il est le fait d'une mère, de l'aliénation parentale des enfants, des déménagements à longue distance rendant difficiles le droit de visite du père[14].

Maltraitances sur enfantsModifier

CanadaModifier

Une étude canadienne, menée en 2001 par le ministère de la Santé canadien[15], utilisant la définition de l'OMS, donne les suivants concernant les cas de maltraitances d'enfants en milieu familial :

  • Violence physique 31 %
  • Abus sexuel 10 %
  • Négligences 40 %
  • Violence psychologique 19 %

Les auteurs de l’ensemble de ces violences sont :

  • Mère biologique 61 %
  • Père biologique 38 %
  • Beau-père 9 %
  • Belle-mère 3 %
  • Famille d’accueil 1 %
  • Autre membre de la famille 7 %

(total supérieur à 100 % car un acte de maltraitance peut-être pratiqué à la fois par le père et la mère biologique, le beau-père et la mère biologique, etc.).

Dans les cas d’abus sexuel, les pères sont impliqués dans 15 % des enquêtes ouvertes. Sur l’ensemble de ces enquêtes le pourcentage des plaintes se distribue selon la ventilation suivante :

  • Corroborées 20 %
  • Présumées 20 %
  • Non corroborées 60 %

La même année, pour le même type d'études, les résultats obtenus aux États-Unis sont presque identiques (à ± 2 % près). Toujours sur le sol américain, le pourcentage d’infanticide quant à lui représentait un taux de 1,62 pour 100 000. Les auteurs de ces infanticides se répartissaient comme suit :

  • Mère seule 32 %
  • Père seul 11 %
  • Les deux parents 21 %
  • Mère avec une autre personne que le père 16 %
  • Père avec une autre personne que la mère 1 %
  • Autre membre de la famille 5 %
  • Famille d’accueil 6 %
  • Autre proche 6 %
  • Inconnu 2 %

États-UnisModifier

Une étude de 2012 établi que 20 % des agressions sexuelles sur enfants sont le fait de femmes[16].

FranceModifier

Une étude de 2015 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales basée sur l'exploitation des données du casier judiciaire a établi que 70 % des meurtres d'enfant sur la période de 1996-2015 ont été perpétrés par une femme, et que dans 72 % des cas l'enfant victime avait un lien familial avec son bourreau[17]. Le psychologue Mickael Morvelli précise que la part plus importante de femmes dans les interactions avec l'enfant serait responsable de cette surreprésentation. Cela concerne environ 57 mineurs par an d'après les chiffres de l'ONDRP, en baisse depuis une meilleure prise en charge des mères après l'accouchement[17].

Le Service national d'accueil téléphonique pour l'enfance en danger (SNATED, dit aussi « 119 », anciennement SNATEM[18]) publie des statistiques très fiables[réf. nécessaire]. En effet, cet organisme, qui reçoit chaque année 700 000 appels lui signalant des maltraitances, procède à des vérifications, et ne procède à des « transmissions » aux Conseils généraux que pour les cas les plus crédibles, exigeant un suivi social et judiciaire : environ 9 000 par an. Dans son rapport 2006, les statistiques sur les « transmissions », qui confirment celles des années précédentes, établissent que les auteurs des mauvais traitements signalés sont, en pourcentage : la mère (52,3 %), le père (29,6 %), le beau-père (7,8 %), les autres catégories étant toutes à moins de 2 %. Et par sexe : des femmes (56,3 %), des hommes (43,2 %), les autres cas n'étant pas définis. Ces chiffres sont toutefois à mettre en regard du temps passé à s'occuper de l'enfant, ce qui pourrait expliquer le fort pourcentage de femmes présumées auteures de mises en danger de l'enfant, d'après l'étude annuelle relative aux appels du SNATED en 2017[19]. À l'inverse, lorsque le contact est équilibré entre femmes et hommes, dans les réseaux d'amis, la fratrie ou les beaux-parents, les pourcentages d'hommes auteurs de violences est plus élevé (72,3 %, 70,3 % et 75,3 %, respectivement). Les violences (donc hors négligence, éducation défaillante et catégories similaires) psychologiques, physiques ou sexuelles sont exercées à 48,1 %, 53,0 et 76,8 %, respectivement, par des hommes, et à 51,6 %, 46,5 % et 22,0 % par des femmes, selon cette même étude.

 

 



12/08/2023
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