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PAS TOUS HONNÊTES SUR NOS PARTENAIRES SEXUELS

 

 

Pas tous honnêtes sur nos partenaires sexuels

Pas tous honnêtes sur nos partenaires sexuels

Une étude américaine montre que le nombre avoué de partenaires sexuels peut varier en fonction du contexte dans lequel la question est posée.

«Combien avez-vous eu de partenaires sexuels?» La question est indiscrète, assurément. Elle est dérangeante, même, et il n'est pas aussi simple d'y répondre qu'il y paraît. La pression des stéréotypes culturels est puissante et peut amener à mentir. C'est ce que montre une étude conduite par Terri Fisher, de l'université de l'État d'Ohio, auprès de 293 étudiants âgés de 18 à 25 ans, 160 de sexe féminin et 133 de masculin, tous hétérosexuels (Sex Roles, avril 2013).

Les réponses peuvent varier en fonction du contexte dans lequel la question est posée et les stéréotypes sont bien enracinés pour tout ce qui touche au comportement sexuel, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

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Quand la question et la réponse sont formulées par écrit, les femmes ont tendance à minimiser le nombre de partenaires qu'elles ont eus, ce qui correspond au stéréotype féminin. À l'inverse, les hommes surévaluent le nombre de leurs «conquêtes féminines».

Détecteur fictif

Mais quand la question est posée par l'enquêteur en tête à tête et que les «cobayes» sont face à ce qu'ils croient être un détecteur de mensonge, tout change. Alors, les femmes déclarent avoir eu plus de partenaires et les hommes moins que ce que, sans doute, ils auraient aimé pouvoir déclarer.

L'amusant dans cette affaire est qu'il ne s'agit pas d'un vrai détecteur de mensonge mais de simples électrodes reliées à des fils qui, en réalité, ne sont connectés à aucun appareil de mesure. Ce détecteur fictif, qui porte en anglais le nom de «Bogus Pipeline» (pipeline bidon), a été inventé en 1969 par un psychologue américain. Ce procédé un peu diabolique est aussi efficace qu'un vrai détecteur de mensonge et il est appliqué pour certaines recherches.

L'étude montre aussi que les stéréotypes du genre, comme on dit aux États-Unis, sont beaucoup moins contraignants dans tout ce qui ne touche pas directement au sexe. Détecteur de mensonge ou pas, les étudiants et les étudiantes ne craignent pas de dire qu'il leur arrive de faire des choses plutôt rattachées au sexe opposé comme d'être mal habillé, de dire des obscénités (conduite typiquement masculine pour la société américaine), d'écrire des poésies ou de mentir sur son poids (conduite féminine)…

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11/11/2019
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