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LE TABOU DES FEMMES VIOLENTES - LES SOINS - WIKIPEDIA

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Violence_f%C3%A9minine

 

Difficulté à sortir du tabouModifier

Selon les auteurs du dossier « De victimes à folles »[22], il existe une résistance à aborder ce problème :

« [...] C'est un sujet tabou, une femme est plutôt perçue comme protectrice et aimante. Celles que nous recevons sont capables de coups et de bris d'objets. Elles ne vivent pas forcément dans la précarité. Elles ont toutes subi des violences pendant leur enfance[23]. »

Selon la criminologue Sylvie Frigon, les féministes nient la violence des femmes, laquelle crée un malaise tous genres confondus.

« [...] Certaines de mes collègues féministes, activistes et praticiennes, ne veulent pas toucher à cela. Elles disent que d’en parler rend le phénomène plus important. Une féministe connue m’a dit : “Vos femmes violentes nous font peur.” D’autres ne veulent pas se renseigner sur le sujet, car elles disent que c’est marginal »

Selon Manon Monastesse, coordonnatrice à la Table de concertation en violence conjugale et agressions à caractère sexuel de Laval :

«  En fait, il y a une difficulté à parler des femmes violentes, même dans les milieux d’intervention, parce qu’on craint que cela soit récupéré par d’autres groupes »)[24] »

Selon Julien Félix et Marie Huret :

« [...] les hommes maltraités sont moins rares qu'on ne le croit. Car le sujet reste tabou et les victimes préfèrent se cacher. Même si Sylvie n'était pas un cordon-bleu, elle adorait parler cuisine au téléphone avec ses copines : "Je vais lui couper les couilles avec un couteau et en faire de la compote." Ce soir-là, Yvan surprend le coup de fil. Ses genoux flageolent. Le plat du jour, c'est lui. A 6 heures du matin, le mari s'enfuit de la maison. "Une nuit de plus, dit-il, et j'y passais." Il s'est accroché huit ans à cause des enfants. Huit ans à encaisser les gifles et les griffes de son épouse : elle jetait la vaisselle, lui lacérait le visage avec ses ongles, brandissait un couteau, persuadée qu'il la trompait. Lui se taisait, lui l'aimait. À l'aube, Yvan s'est décidé et s'est réfugié à l'Armée du salut. "J'étais en total désarroi, je ne pouvais pas emmener mes enfants, soupire-t-il. Les foyers d'accueil pour hommes battus, ça n'existe pas."[25] »

Approche jungienneModifier

L’anima et l'animus sont des concepts propres à la psychanalyse jungienne, nommée psychologie analytique[26].

 

 

pproche jungienneModifier

L’anima et l'animus sont des concepts propres à la psychanalyse jungienne, nommée psychologie analytique[26].

Eliane Jung-Fliegans, psychologue clinicienne, par exemple, au travers d'une approche de psychologie analytique, s'est intéressée aux comportements récurrents des femmes violentes, dans une perspective essentialiste « car envisager une féminité épanouie et libérée où chaque sexe manifeste son originalité en respectant l’autre est révolutionnaire. Pour ne pas bouger nos croyances sommes-nous condamnés à la « guerre des sexes » réponse automatique à l’inacceptable différence ? »[27]

Pour cela, explique-t-elle, il faut se connaître et se prendre en charge[27] :

« [...] La femme doit veiller sur son animus, sur sa nature. Si elle prend conscience de ses aspects négatifs et de l’influence qu’il exerce sur elle, elle peut affronter sa réalité au lieu d’en être possédée. L’animus devient alors un compagnon intérieur qui transmet les qualités masculines d’initiative, de courage, d’objectivité et de sagesse spirituelle. Il exprime 4 stades de développement psychique :

  • comme personnification de la simple force physique,
  • comme esprit d’initiative, capacité d’agir et d’organiser,
  • sous les traits de l’enseignant ou du prêtre, où il témoigne de l’enseignement verbal,
  • comme pensée métaphysique médiatrice de l’expérience religieuse qui donne un sens nouveau à la vie.  »

Annick de Souzenelle, elle aussi psychologue jungienne, souligne que :

« [...] si la rigueur féminine n’épouse pas la miséricorde masculine, elle est dureté et peut devenir cruauté [...] »

Cette vision essentialiste de l'âme des femmes, l'animus et son versant agressif ont été définis par Jung. Cette part masculine de la femme qui est insupportable chez la femme blessée, sous emprise, dans un cercle de la violence est l'équivalent de la féminité que certains hommes n'arrivent pas à assumer. Jung le nomme Animus pour la femme et Anima pour l'homme

 

Selon Marlène Frich, psychologue clinicienne, dans Violences conjugales, comment en sortir ? :

« [...] Ce qui peut aider ces couples ou ces sujets à sortir de cette problématique est un travail psychique qui leur permettra de quitter la violence fusionnelle qui annihile, détruit, tue, pour accéder au conflit positif, à une forme d’agressivité créatrice et génératrice de la pensée et de l’individualisation. »[28] »

Prises en charge institutionnelles des femmes violentesModifier

Certains pays[Lesquels ?] se sont dotés de centres, cliniques spécialisées ou d'association proposant une prise en charge thérapeutique.

AssociationsModifier

L'association suisse romande Face à Face propose une prise en charge par l'écoute et la parole aux femmes et aux adolescentes ayant des comportements violents.

« C'est un sujet tabou, une femme est plutôt perçue comme protectrice et aimante. Celles que nous recevons sont capables de coups et de bris d'objets. Elles ne vivent pas forcément dans la précarité. Elles ont toutes subi des violences pendant leur enfance. » - Témoignage[29] de Claudine Gachet, directrice de Face à face, un centre pilote créé en 2001, à Genève, pour aider les femmes violentes.

Cliniques et centresModifier

La clinique du groupe Option de Montréal effectue des prises en charge des femmes ayant des comportements violents.

À Québec, Le centre Expansion-Femmes a, par exemple, été l'un des pionniers dans ce domaine : « Si la violence féminine est levée, aujourd'hui les femmes ayant des comportements violents ont un endroit pour recevoir de l'aide depuis 1996. »[30]

Originellement, Expansion-Femmes, proposait principalement de l'hébergement spécialisé pour les femmes contrevenantes et est accrédité par les services correctionnels québécois (SCQ) et canadien (SCC). Toutefois, le centre offre aujourd'hui des possibilités d'accueil et d'écoute, par des femmes dont certaines sont d'anciennes auteures de violences.

Ateliers d'aideModifier

La Maison de la Famille de Québec a mis en place un « atelier pour les Femmes et leur agressivité au Québec ».

Sa brochure de présentation indique que « [...] La violence féminine existe. Souvent dissimulée, elle a mauvaise presse. Elle se manifeste sous diverses formes ; verbale, physique ou refoulée, elle « frappe » toujours ! Si vous éprouvez le besoin d'en parler, de rencontrer d'autres femmes comme vous et de sortir de votre isolement, un atelier s'intitulant 'La Femme et son agressivité' vous est offert [...] »[réf. nécessaire

 



12/08/2023
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